J"aime le fait que ce métier propose, parfois, une petite chance de remédier aux injustices du monde
-
Imaginez que vous rencontrez quelqu'un qui n'a jamais entendu parler de votre métier lors d'un diner. Comment lui décririez-vous ?
Ils ont hélas trop entendu parler de mon métier. Ma tâche est de les 'déprogrammer' en expliquant que le journalisme, ce n'est pas leur donner le portable de Miss France... -
Et quel a été votre parcours pour en arriver là ?
Arrivée 'par hasard' au journalisme, j'ai bénéficié de multiples chances (et beaucoup travaillé) pour explorer l'un après l'autre tous les médias : presse écrite, télévision, radio, Internet, en me formant sur le tas à une époque où cela était encore possible. -
Votre plus beau souvenir au travail ?
Il y en a beaucoup ! Avoir permis d'informer sur les printemps arabes par un site de journalisme participatif que j'ai lancé en français, lors des révolutions de 2011. -
Le truc que personne ne dit jamais sur votre métier et qu'il faut absolument savoir ?
Du temps de la presse papier : 'que vos articles emballeront les salades'. Du temps d'Internet : 'que vous avez environ 5 secondes d'attention du lecteur et 3 milliards de concurrents' :) -
Votre trait de personnalité le plus fort ?
Savoir raconter des histoires. -
La valeur la plus importante pour vous ?
La sincérité. -
C'est quoi "réussir" dans votre métier ?
Actuellement ? Le rester (journaliste). -
Quand vous étiez au collège ou au lycée, qu'est-ce que vous vouliez faire plus tard ?
Avoir une vie très intéressante. Sans savoir comment. -
Combien de métiers avez vous exercé avant celui-ci, et lesquels ?
Avant : jeune fille au pair, traductrice. Pendant : traductrice. -
Et comment imaginez vous la suite de votre vie professionnelle ?
Les médias étant fragilisés par différentes mutations, j'aimerais enseigner, particulièrement les langues, un aspect négligé de la communication et du journalisme. Les médias s'adressent en une langue à leur audience. Or, les langues sont des ponts vers d'autres lecteurs ou téléspectateurs. -
Aujourd'hui, que diriez-vous à la personne que vous étiez quand vous aviez 15 ans ?
Tu t'en en bien tirée. Mais le prix (nerveux, familial, économique) en a été un peu trop élevé.
Merci Claire :)